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    Sur les courbes de son épaule,
    Pour me plaire, je les isole,
    Ces morceaux de paix qui s’envolent,
    Vers l’ivresse à fuir le contrôle,

    Sur ses joues, gardiennes de flammes,
    Je découvre là, en me penchant,
    Les fleurs qui reflètent son âme,
    La paleur de l’arum qui se sent,

    Dans le creux de sa paume sucrée,
    Où ma main retrouve son abri,
    La protégeant de toutes les pluies,
    Et la réchauffe des vents passés,

    Dans ses bras, je me suis donc posé,
    Pour entendre ce chant, cet écho,
    Celui du cœur qui secoue ses os,
    L’hymne qui garde tous ses secrets.


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    La nature est tout ce qu’on voit,
    Tout ce qu’on veut, tout ce qu’on aime.
    Tout ce qu’on sait, tout ce qu’on croit,
    Tout ce que l’on sent en soi-même.

    Elle est belle pour qui la voit,
    Elle est bonne à celui qui l’aime,
    Elle est juste quand on y croit
    Et qu’on la respecte en soi-même.

    Regarde le ciel, il te voit,
    Embrasse la terre, elle t’aime.
    La vérité c’est ce qu’on croit
    En la nature c’est toi-même.


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    A toi l’humble jardinier, je voudrais faire germer
    Un simple grain de blé, en signe d’amitié
    A toi qui a semé au jardin de la paix
    Des actions de clarté, pour tes œuvres louées.

    A toi l’humble jardinier, tu as su partager
    Au nom de l’amitié, tes valeurs du potager,
    Tes solides opinions, ta sagesse, tes passions,
    Pour tes convictions encensées d’intentions.

    Mais ce soir, le soleil s’est couché, et, la nuit s’est levée
    Sous la voute céleste, tu œuvres encore dans nos esprits,
    A nous battre pour une terre à partager sans cloisonner.

    Mais ce soir, tu nous as quitté, et, tu nous auras appris
    A gérer nos intentions dans la vérité, la sagesse,
    A gérer un grain de blé dans une terre de promesses.


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    Dans une étendue d’âmes qui se désirent,
    Les vagues s’imprègnent les unes des autres,
    Le temps suspend son vol pour que son sourire,
    Conquiert des cœurs encore sauvages, les nôtres.

    Et, dans cette tempête qu’est notre affection,
    C’est le plus noir des démons qui la chevauche,

    Mais, seule toi, amène l’hiver aux enfers,
    Réchauffe les mondes d’un souffle solaire,
    Vole les maux, la nuit, telle une sirène,

    Tu gouvernes une autre voile que la mienne,
    Mais nous naviguerons sur le même océan,
    Traçant un unique chemin au gré du vent.


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    Sur les courbes de son épaule,
    Pour me plaire, je les isole,
    Ces morceaux de paix qui s’envolent,
    Vers l’ivresse à fuir le contrôle,

    Sur ses joues, gardiennes de flammes,
    Je découvre là, en me penchant,
    Les fleurs qui reflètent son âme,
    La paleur de l’arum qui se sent,

    Dans le creux de sa paume sucrée,
    Où ma main retrouve son abri,
    La protégeant de toutes les pluies,
    Et la réchauffe des vents passés,

    Dans ses bras, je me suis donc posé,
    Pour entendre ce chant, cet écho,
    Celui du cœur qui secoue ses os,
    L’hymne qui garde tous ses secrets.


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