• les abeilles

     

    Elles aiment vivre en société
    Pour s'entraider, coloniser
    Et au service d'une reine
    Prospérer sans compter leur peine.
    Ainsi de pistil en corolle,
    On ne les voit jamais frivoles
    Même si c'est avec délices
    Qu'elles s'énivrent à tous les calices.
    Elles vont bien sûr de fleur en fleur
    Mais ne les croyez pas volages
    Car elles oeuvrent à toute heure
    Butinant tout sur leur passage.

    Nourrice, gardienne, ouvrière,
    Ventileuse ou bien charpentière
    Chacune tient duement son rôle
    Dans la ruche et ses alvéoles
    Mais quand il se niche au balcon
    L'essaim se gonfle frémissant
    Et voilà qu'un vif aiguillon
    Vient piquer les désirs pressants.
    Elles vont bien sûr de fleur en fleur
    Mais ne les croyez pas volages
    Car elles oeuvrent à toute heure
    Butinant tout sur leur passage.

    Quand elles s'en vont dare-dare
    Récolter miellat et nectar
    Les pommes pour l'apiculteur
    Peuvent bien compter pour du beurre.
    Leurs rayons sont pleins à ras bord
    De ce butin jaune comme l'or
    Quand voisinent autour du rucher
    Lavande, thym ou châtaigniers.
    Elles vont bien sûr de fleur en fleur
    Mais ne les croyez pas volages
    Car elles oeuvrent à toute heure
    Butinant tout sur leur passage.

    Pas besoin d'un' taille de guêpe
    Pour que l'abeille ait des adeptes
    Et' les ours les plus mal léchés
    En oublient leur méchanceté.
    C'est vrai que la gelée royale
    Sans jeter d' froid est un régal
    Et leur miel plus doux qu' le coton
    Ne peut nous filer le bourdon!
    Elles vont bien sûr de fleur en fleur
    Mais ne les croyez pas volages
    Car elles oeuvrent à toute heure
    Butinant tout sur leur passage


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