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    Quand tu me manques
    Dans l’innocence d’un jour nouveau
    Dans le lointain de mes songes, à fleur de peau
    Le poids de ma solitude égale celui de mon armure
    Et mon sourire devient masque dans l’hiver morsure.

    Quand tu me manques comme le soleil manque à la lune
    Je caresse ma guitare comme le vent sur les dunes
    Je devine les yeux fermés la courbure de tes reins.
    Que je m’en veux d’imaginer l’auréole de ton sein.

    Quand tu me manques j’aime à me souvenir
    De ce doux frisson né d’un furtif regard
    Comme si la providence, au détour d’un hasard
    Nous offrait l’ultime chance de nous unir.

    Mais si le corps est à la terre ce que l’esprit est au ciel
    Alors bien plus que mon amour tu es mon amie céleste.
    Nul besoin de long discours, juste un geste,
    Un battement de paupières pour un instant solennel.

    Quand tu me manques je me rappelle qu’intrépide,
    Quand d’autres fuyaient de peur de tomber dans le vide,
    Tu sondais les profondeurs de mon âme écorchée
    D’une si belle attention je n’aurai su me détourner?

    Pulsions maitrisées.
    Plume aiguisée.
    Nul d’autre que toi ne saurait autant m’inspirer?
    Flamme, ton corps quand tu danses la liberté
    Enfant de la Mekerra, à l’extrême Sud de la beauté

    Quand tu me manques je veux boire à satiété
    A distance nécessaire, à nos actes manqués
    De là où je suis, dans une infinie pudeur,
    Je souhaite que se remplissent les cratères de ton cœur.

    Si le corps est à la terre ce que l’esprit est au ciel
    Alors bien plus que mon amour tu es mon amie céleste
    Nul besoin de long discours, juste un geste,
    Un battement de paupière pour un instant éternel.


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