•  

    J’ai peint des terres désolées
    et les hommes sont fatigués
    de la joie toujours éloignée.
    J’ai peint des terres désolées
    où les hommes ont leurs palais.

    J’ai peint des cieux toujours pareils,
    la mer qui a tous les bateaux,
    la neige, le vent et la pluie.
    J’ai peint des cieux toujours pareils
    Où les hommes ont leurs palais.

    J’ai usé les jours et les jours
    de mon travail, de mon repos.
    Je n’ai rien troublé. Bienheureux,
    ne demandez rien et j’irai
    frapper à la porte du feu.

    (1917)


    3 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique