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Une gravure fantastique Charles Baudelaire(Les fleurs du mal)
Ce spectre singulier n’a pour toute toilette,
Grotesquement campé sur son front de squelette,
Qu’un diadème affreux sentant le carnaval.
Sans éperons, sans fouet, il essouffle un cheval,
Fantôme comme lui, rosse apocalyptique
Qui bave des naseaux comme un épileptique.
Au travers de l’espace ils s’enfoncent tous deux,Et foulent l’infini d’un sabot hasardeux.
Le cavalier promène un sabre qui flamboie
Sur les foules sans nom que sa monture broie,
Et parcourt, comme un prince inspectant sa maison,
Le cimetière immense et froid, sans horizon,
Où gisent, aux lueurs d’un soleil blanc et terne,
Les peuples de l’histoire ancienne et moderne
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Commentaires
magnifique création
bonjour Béatrice
je me promène de blog en blog
et je m arrête sur ton univers
afin de te laisser un petit commentaire
prendre de tes nouvelles, qui je l espère
sont bonnes
je te souhaite un très bon dimanche
bises