• Une gravure fantastique Charles Baudelaire(Les fleurs du mal)

     

     

    Ce spectre singulier n’a pour toute toilette,
    Grotesquement campé sur son front de squelette,
    Qu’un diadème affreux sentant le carnaval.
    Sans éperons, sans fouet, il essouffle un cheval,
    Fantôme comme lui, rosse apocalyptique
    Qui bave des naseaux comme un épileptique.
    Au travers de l’espace ils s’enfoncent tous deux,

    Et foulent l’infini d’un sabot hasardeux.
    Le cavalier promène un sabre qui flamboie
    Sur les foules sans nom que sa monture broie,
    Et parcourt, comme un prince inspectant sa maison,
    Le cimetière immense et froid, sans horizon,
    Où gisent, aux lueurs d’un soleil blanc et terne,
    Les peuples de l’histoire ancienne et moderne

     

     

     

    Une gravure fantastique Charles Baudelaire(Les fleurs du mal)


  • Commentaires

    1
    Dimanche 21 Avril à 09:55

    magnifique création

    bonjour Béatrice

    je me promène de blog en blog

    et je m arrête sur ton univers

    afin de te laisser un petit commentaire

    prendre de tes nouvelles, qui je l espère

    sont bonnes

    je te souhaite un très bon dimanche

    bises

     

    2
    Jeudi 25 Avril à 09:20

     

    SUPERBE CHEZ TOI LES CREAS  - BON JEUDI BEATRICE 

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :