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    Ah ! Si vous saviez comme on pleure

    De vivre seul et sans foyers,

    Quelquefois devant ma demeure

    Vous passeriez.

     

    Si vous saviez ce que fait naître

    Dans l'âme triste un pur regard,

    Vous regarderiez ma fenêtre

    Comme au hasard.

     

    Si vous saviez quel baume apporte

    Au cœur la présence d'un cœur,

    Vous vous assoiriez sous ma porte

    Comme une sœur.

     

    Si vous saviez que je vous aime,

    Surtout si vous saviez comment,

    Vous entreriez peut-être même

    Tout simplement.

     


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