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    Au soleil radieux des beaux jours de l'été,

    Le noble hortensia prend la couleur des roses,

    Et, s'épanouissant en ses grâces écloses,

    Semble une jeune aurore en sa vive clarté.

     

    Mais, si son froid calice est à l'ombre abrité,

    Et de l'automne seule a les regards moroses,

    Affectant la tristesse et les pâles chloroses,

    Il se vêt d'indigos et de mauve lacté.

     

    Ainsi, je vous ai vue, aimable jeune fille,

    Dont la splendeur éclate, et dont la gaieté brille ;

    Mais le léger chagrin, le fugitif regret,

     

    Vous rendant plus touchante encore que jolie,

    Ont mis dans vos beaux yeux un charme plus secret,

    Dans votre frais sourire une grâce attendrie.

     


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