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    Quand un fantôme terrorise un groupe de scientifiques, cela déclenche plus de scepticisme que chez le commun des mortels. C’est ce qui s’est produit à l’université de Coventry en 1998. Des employés du laboratoire médical de Vic Tandy se sont mis à dire que l’endroit était hanté après avoir eu des dépressions, des frissons et des apparitions pendant qu’ils se trouvaient au labo. Une nuit, Tandy qui travaillait seul vit une figure sombre se faufiler derrière lui. Il se retourna pour lui faire face et la créature disparut. Après avoir cherché à comprendre la situation, on découvrit que tout cela était dû à une onde stationnaire de basse fréquence au milieu de la pièce. Son origine? Un ventilateur dans un coin. La fréquence de 19 Hz avait déclenché une sorte de folie chez Tandy et ses collègues. En fermant le ventilateur, les apparitions ont cessé.


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  • Le deuil peut amener des familles à aller très loin pour trouver l’apaisement. C’est ainsi que William Mumler s’est fait connaître comme photographe des esprits. En 1861, Mumler était photographe amateur à Boston (Massachusetts), quand il développa un autoportrait dans lequel une jeune fille apparaissait en arrière-plan. Mumler crut à une erreur, que c’était la trace d’un autre négatif placé sur la même plaque. Mais ses parents et amis insistèrent sur le fait que la jeune fille ressemblait à une cousine décédée. Quand des adeptes du spiritisme mirent la main sur l’image, ils déclarèrent qu’il s’agissait de la première photo d’un esprit. Mumler adopta l’idée et s’enrichit en prenant des «photos d’esprits» dans les familles qui avaient perdu un parent durant la guerre de Sécession. Les critiques faisaient remarquer que les personnages de ces photos ressemblaient souvent à des gens toujours vivants, et à des personnes qui avaient posé chez le photographe. Mumler organisa alors une session avec Mary Todd Lincoln, la veuve d’Abraham Lincoln. La photo montre une image vague de Lincoln en arrière-plan. Malheureusement, toutes ces photos ont été falsifiées.

     


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    Cette histoire de fantôme a failli être mortelle, mais pas pour la raison à laquelle vous pensez. Après avoir emménagé dans leur nouvelle maison en 1912, les membres de la «famille H.» se sont presque immédiatement mis à faire de la dépression, à mal dormir, à voir des apparitions et à entendre des bruits de fantômes.

    Mme H. a fait le récit des différentes activités:

    «Un matin, en passant du salon à la salle à manger, j’ai eu la surprise d’apercevoir au fond de la pièce une étrange femme aux cheveux foncés, vêtue de noir, qui venait vers moi. J’ai continué d’aller vers elle pour la saluer et elle a disparu. À la place, j’ai aperçu mon reflet dans le miroir, dans une robe de soie légère nouée à la taille… Le soir du 15 janvier, nous sommes allés à l’opéra. Cette nuit-là, j’ai fait un rêve étrange qui a semblé durer des heures. Au matin, je me suis sentie trop fatiguée et mal en point pour me lever. G. m’a dit qu’il s’était réveillé au milieu de la nuit, avec la sensation qu’on l’avait agrippé par le cou et qu’on essayait de l’étrangler. Il s’est assis dans le lit et a eu une violente quinte de toux qui a duré cinq minutes… G. dort toujours profondément; il n’entend pas les bruits et rien ne le perturbe. À partir de ce moment, il s’est mis à se réveiller continuellement pour aller répondre au téléphone ou à la porte d’entrée, qui n’avait pas sonné. Il cherchait des voleurs qui ne se sont jamais montrés.»

    Il y avait de quoi être terrifié. Mais en poussant l’enquête, on a découvert que les membres de la famille H. souffraient d’un empoisonnement au monoxyde de carbone. L’appareil de chauffage de leur maison était défectueux et libérait lentement ce gaz mortel dans leur maison. C’est ce qui explique les hallucinations et les malaises inexpliqués de cette famille.

     


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  • J'aime le souvenir de ces époques nues,
    Dont
     Phoebus se plaisait à dorer les statues.
    Alors
     l'homme et la femme en leur agilité
    Jouissaient
     sans mensonge et sans anxiété,

    Et, le ciel amoureux leur caressant l'échine,
    Exerçaient
     la santé de leur noble machine.
    Cybèle
     alorsfertile en produits généreux,
    Ne
     trouvait point ses fils un poids trop onéreux,
    Mais
    louve au cœur gonflé de tendresses communes,

    Abreuvait
     l'univers à ses tétines brunes.
    L
    'hommeélégantrobuste et fort, avait le droit
    D
    'être fier des beautés qui le nommaient leur roi ;
    Fruits
     purs de tout outrage et vierges de gerçures,
    Dont
     la chair lisse et ferme appelait les morsures !


    Le
     poète aujourd'hui, quand il veut concevoir
    Ces
     natives grandeurs, aux lieux où se font voir
    La
     nudité de l'homme et celle de la femme,
    Sent
     un froid ténébreux envelopper son âme
    Devant
     ce noir tableau plein d'épouvantement.
    Ô
     monstruosités pleurant leur vêtement !
    Ô
     ridicules troncs ! Torses dignes des masques !

    Ô
     pauvres corps tordusmaigresventrus ou flasques,
    Que
     le dieu de l'utileimplacable et serein,
    Enfants
    emmaillota dans ses langes d'airain !
    Et
     vous, femmeshélas ! Pâles comme des cierges,
    Que
     ronge et que nourrit la débauche, et vous, vierges,
    Du
     vice maternel traînant l'hérédité
    Et
     toutes les hideurs de la fécondité !


    Nous
     avons, il est vrai, nations corrompues,
    Aux
     peuples anciens des beautés inconnues :
    Des
     visages rongés par les chancres du cœur,
    Et
     comme qui dirait des beautés de langueur ;
    Mais
     ces inventions de nos muses tardives
    N
    'empêcheront jamais les races maladives
    De
     rendre à la jeunesse un hommage profond,

    -
     À la sainte jeunesse, à l'air simple, au doux front,
    À
     œil limpide et clair ainsi qu'une eau courante,
    Et
     qui va répandant sur tout, insouciante
    Comme
     l'azur du ciel, les oiseaux et les fleurs,
    Ses
     parfums, ses chansons et ses douces chaleurs !

     


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    Un beau diamant, qui avait autrefois brillé au doigt d'une princesse, gisait dans un pré, à côté de pissenlits et de pâquerettes. Juste au-dessus de lui, brillait une goutte de rosée qui s'accrochait timidement à un brin d'herbe.

    Tout en haut, le brillant soleil du matin dardait ses rayons sur tous les deux, et les faisait étinceler.
    La modeste goutte de rosée regardait le diamant, mais sans oser s'adresser à une personne d'aussi noble origine.
    Un gros scarabée, en promenade à travers les champs aperçut le diamant et reconnut en lui quelque haut personnage.
    - Seigneur, dit-il en faisant une grande révérence, permettez à votre humble serviteur de vous offrir ses hommages.
    - Merci, répondit le diamant avec hauteur.
    En relevant la tête, le scarabée aperçut la goutte de rosée.
    - Une de vos parentes, je présume, monseigneur ? demanda-t-il avec affabilité en dirigeant une de ses antennes vers la goutte de rosée.
    Le diamant partit d'un éclat de rire méprisant.
    - Quelle absurdité! déclara-t-il. Mais qu'attendre d'un grossier scarabée ? Passez votre chemin, monsieur. Me mettre, moi, sur le même rang, dans la même famille qu'un être vulgaire, sans valeur et le diamant s'esclaffait.
    - Mais, monseigneur, il me semblait… sa beauté n’est-elle pas égale à la vôtre ? balbutia timidement le scarabée déconfit.
    - Beauté, vraiment ? Imitation, vous voulez dire. En vérité, l'imitation est la plus sincère des flatteries, il y a quelque satisfaction à se le rappeler. Mais cette beauté factice même est ridicule si elle n'est pas accompagnée de la durée. Bateau sans rames, voiture sans chevaux, puits sans eau, voilà ce que c'est que la beauté sans la fortune. Aucune valeur réelle là où il n'y a ni rang ni richesse. Combinez beauté, rang et richesse, et le monde sera à vos pieds. A présent, vous savez pourquoi on m'adore.
    Et le diamant lança de tels feux que le scarabée dut en détourner les yeux, pendant que la pauvre goutte de rosée se sentait à peine la force de vivre, tant elle était humiliée.
    Juste alors une alouette descendit comme une flèche, et vint donner du bec contre le diamant.
    - Ah! fit-elle désappointée, ce que je prenais pour une goutte d'eau n'est qu'un misérable diamant. Mon gosier est desséché, je vais mourir de soif.
    - En vérité! Le monde ne s'en consolera jamais, ricana le diamant.
    Mais la goutte de rosée venait de prendre une soudaine et noble résolution.
    - Puis-je vous être utile, moi ? demanda-t-elle.
    L'alouette releva la tête.
    - Oh! ma précieuse amie, vous me sauverez la vie.
    - Venez, alors.
    Et la goutte de rosée glissa du brin d'herbe dans le gosier altéré de l'alouette.
    - Oh! oh! murmura le scarabée en reprenant sa promenade. 

     

     


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