• Que 2022 ne soit que joie et bonheur !

    Une année vient de s’éteindre
    Une autre vient de voir le jour
    365 nouvelles occasions de s’étreindre
    Être ensemble, s’aimer d’amitié ou d’amour

    Le jour du Nouvel An est une porte
    Une nouvelle chance en quelque sorte
    Ouvrons nos cœurs et nos demeures
    Pour y laisser entrer le bonheur

    A vous tous mes amis que j’aime
    Ma famille, mon plus beau thème
    Je vous souhaite une bonne année
    Que 2022 ne soit que douceur et beauté

    Par ce beau poème du Nouvel An naissant
    Je vous rappelle que je vous aime infiniment
    Soyez heureux, généreux et respectueux
    Et la vie réalisera vos meilleurs voeux

    Tout recommencent est un cadeau du destin
    Je vous souhaite que cette année soit un festin
    Une grande fête de l’amour et de l’amitié
    Un voyage au pays où il fait bon d’aimer.

    Je vous souhaite tout le bonheur du monde.
    Que la bonne santé et la sérénité,
    En vos doux cœurs et demeures abondent.
    Que tout en cette année vous soit facilité.

    Recevez mes plus beaux voeux de bonheur

     


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    Comme un exilé du vieux thème,
    J'ai descendu ton escalier ;
    Mais ce qu'a lié l'Amour même,
    Le temps ne peut le délier.

    Chaque soir quand ton corps se couche
    Dans ton lit qui n'est plus à moi,
    Tes lèvres sont loin de ma bouche ;
    Cependant, je dors près de Toi.

    Quand je sors de la vie humaine,
    J'ai l'air d'être en réalité
    Un monsieur seul qui se promène ;
    Pourtant je marche à ton côté.

    Ma vie à la tienne est tressée
    Comme on tresse des fils soyeux,
    Et je pense avec ta pensée,
    Et je regarde avec tes yeux.

    Quand je dis ou fais quelque chose,
    Je te consulte, tout le temps ;
    Car je sais, du moins, je suppose,
    Que tu me vois, que tu m'entends.

    Moi-même je vois tes yeux vastes,
    J'entends ta lèvre au rire fin.
    Et c'est parfois dans mes nuits chastes
    Des conversations sans fin.

    C'est une illusion sans doute,
    Tout cela n'a jamais été ;
    C'est cependant, Mignonne, écoute,
    C'est cependant la vérité.

    Du temps où nous étions ensemble,
    N'ayant rien à nous refuser,
    Docile à mon désir qui tremble,
    Ne m'as-tu pas, dans un baiser,

    Ne m'as-tu pas donné ton âme ?
    Or le baiser s'est envolé,
    Mais l'âme est toujours là, Madame ;
    Soyez certaine que je l'ai.

    Germain Nouveau.


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  • Ah ! Si vous saviez comme on pleure
    De vivre seul et sans foyers,
    Quelquefois devant ma demeure
     Vous passeriez.

    Si vous saviez ce que fait naître
    Dans l'âme triste un pur regard,
    Vous regarderiez ma fenêtre
     Comme au hasard.

    Si vous saviez quel baume apporte
    Au cœur la présence d'un cœur,
    Vous vous assoiriez sous ma porte
     Comme une sœur.

    Si vous saviez que je vous aime,
    Surtout si vous saviez comment,
    Vous entreriez peut-être même
     Tout simplement.

    René-François Sully Prudhomme.

     


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  • Il était une toute petite chanson qui avait traversé la mer, sillonné bien des pays, traversé la terre entière. Mais elle s'ennuyait. Alors, elle déploya ses ailes pour aller encore plus loin.

    Fatiguée, elle se posa sur le vieux pommier
    et chanta une complainte magnifique et triste.
    Les villageois, trop occupés à travailler, ne voulurent pas l'écouter. La petite chanson s'envola à tire d'aile vers un endroit plus hospitalier.

    C'est ainsi qu'elle arriva chez moi...
    Je la conduisis près de la cheminée, près du grand sapin décoré.
    Je lui fis fête, m'installai au piano
    lui ouvris mon âme et mon cœur.
    Elle devint Cantate

    Quand vint l'heure de se coucher, heureuse,
    elle se fit berceuse pour cajoler mes enfants.
    Puis, elle se blottit sur le coussin du grand fauteuil.
    Là, elle s'endormit, sous mes yeux émerveillés.
    Je n'osai bouger.

    Et, comme cette nuit était magique, elle se trouva récompensée.

    La petite chanson grandit, se transforma en un cantique de Noël.
    Un chant éternel.

     


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    Un oiseau siffle dans les branches
    Et sautille gai, plein d’espoir,
    Sur les herbes, de givre blanches,
    En bottes jaunes, en frac noir.

    C’est un merle, chanteur crédule,
    Ignorant du calendrier,
    Qui rêve soleil, et module
    L’hymne d’avril en février.

    Pourtant il vente, il pleut à verse ;
    L’Arve jaunit le Rhône bleu,
    Et le salon, tendu de perse,
    Tient tous ses hôtes près du feu.

    Les monts sur l’épaule ont l’hermine,
    Comme des magistrats siégeant.
    Leur blanc tribunal examine
    Un cas d’hiver se prolongeant.

    Lustrant son aile qu’il essuie,
    L’oiseau persiste en sa chanson,
    Malgré neige, brouillard et pluie,
    Il croit à la jeune saison.

    Il gronde l’aube paresseuse
    De rester au lit si longtemps
    Et, gourmandant la fleur frileuse,
    Met en demeure le printemps.

    Il voit le jour derrière l’ombre,
    Tel un croyant, dans le saint lieu,
    L’autel désert, sous la nef sombre,
    Avec sa foi voit toujours Dieu.

    A la nature il se confie,
    Car son instinct pressent la loi.
    Qui rit de ta philosophie,
    Beau merle, est moins sage que toi !

    Théophile Gautier


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